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mediatechnix 2002 |
Interview : Pierre Salviac
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L.S | Comment
vous est venue la passion du sport ? |
P.S. | Je
crois que la passion du sport, c’est souvent la cause d’une
pénurie, quand on n’a pas autre chose. Moi, je suis
né en 1946, quand on n’a pas d’argent à
dépenser, le meilleur moyen d’occuper son temps,
c’est de faire du sport. |
L.S | Vous
avez pratiqué quel sport ? |
P.S. | J’ai
d’abord fait du football, après j’ai touché
un peu à tout, dont le rugby au niveau scolaire. |
L.S | Voulez-vous
nous relater votre parcours professionnel ? Qu’est-ce qui
vous a donné envie d’être journaliste ? |
P.S. | Ce
qui m’a donné envie d’être journaliste,
c’est le Tour de France cycliste parce que chaque été,
je l’écoutais à la radio et je me suis rendu
compte que spontanément, à la fin de l’étape,
je prenais mon vélo et je commentais l’étape
du jour. Donc, après avoir voulu être chef de gare,
j’ai voulu être journaliste ! C’est une envie
qui m’a prise très jeune, à treize, quatorze
ans, et qui ne m’a jamais quittée depuis. |
L.S | C’est
une passion de l’écriture ? |
P.S. | Au
départ, c’est une passion de la radio, c’est
sûrement pour ça d’ailleurs que j’ai
commencé par la radio après avoir fait quelques
essais en local à Sud Ouest en écriture. Puis la
radio m’a conduit à la presse écrite. J’ai
fait de la presse quotidienne, France Soir ; de la presse hebdomadaire,
le Journal du Dimanche et Le Point ; de la presse mensuelle, Express
Sport ; de la presse Minitel puis j’ai crée mon site
Minitel, Rugby + ; de la presse Internet puisque j’ai crée
un site en collaboration avec Heineken ; et de la télévision.
Ce qui fait qu’aujourd’hui, je crois avoir fait le
tour de tous les métiers, écrits, parlés
et télévisés. |
L.S | Et
votre tout premier travail de journaliste, vous vous en souvenez
? |
P.S. | C’est
un article de rugby, c’est l’histoire du Stade Rochelais
dans la page locale du journal Sud Ouest, c’est effectivement
mon premier article à dix-huit ans. Je faisais des études
de comptabilité qui ne me menaient à rien puisque
je voulais être journaliste. |
L.S | Et
le premier grand sportif que vous avez rencontré et pour
lequel vous aviez de l’admiration ? |
P.S. | Ah,
je ne sais pas si c’est Alain Mimoun ou Raymond Poulidor…C’est
l’un des deux, ça se situe à peu près
à la même époque puisque j’ai commencé
à l’ORTF de Limoges en 1964… Et ce n’était
pas rien parce que Mimoun était le vainqueur du marathon
de Melbourne en 1956 ; Raymond Poulidor, c’était
la star du cyclisme français qui ferraillait avec Jacques
Anquetil l’autre star. C’est les deux premières
stars que j’ai du interviewer. |
L.S | Venons
à votre parcours dans l’édition. Vous avez
publié en 1978 « Les joies de l’athlétisme
», c’était sous votre direction… |
P.S. | J’étais
directeur de collection à ce moment là mais avant,
j’ai participé à une œuvre collective
dirigée par François Henri de Virieu qui s’appelait
« Champions à vendre » qui était chez
Calmann Lévy et qui était le premier ouvrage auquel
j’ai participé. Après, j’ai dû
faire « Le Tour de France » en 1980, « Le Tournoi
des V Nations » la même année ; également
responsable de collection sur « Les joies du cyclisme »
; et après, à compte d’auteur, beaucoup plus
tard, j’ai fait « Rugby + » deux années
de suite qui était un ouvrage de compilation d’archives
et de statistiques. C’est un autre aspect du boulot qui
est le complément de mon activité de journaliste. |
L.S | Entre
tous ces sports, le rugby, l’athlétisme, le cyclisme,
le choix a été plutôt difficile ? |
P.S. | Non,
j’ai une passion pour le sport. Moi, j’ai fait mes
premiers Jeux Olympiques en 1968 à Mexico, c’est
pas d’hier… Globalement, j’aime le sport en
général…mais j’ai plus d’affinités
sûrement pour le rugby, et surtout le rugby d’avant,
et pour le cyclisme. |